VIDÉO – Cette église, joyau architectural du 19ᵉ siècle, s’apprête à retrouver sa splendeur d’antan

Une histoire de lumière et de transparence. L’église Saint-Nicolas de Givors est sous les feux de la rampe en ce début d’année, classée au patrimoine. Et les feux, ce sont ces vitraux qui vous arrivent et vous enveloppent, dès qu’on entre en son sein. Sur les 17 chefs-d’œuvre de la verrerie du XIXᵉ, sept ont été restaurés. Car depuis 20 ans, une association remue ciel et terre pour les faire sortir de l’ombre.

Une incroyable collection de vitraux © France Télévisions

Un musée du vitrail français au cœur de Givors

« Il ya 17 vitraux ici et il ya à peu près 13 signatures différentes. C’est très rare dans une église d’avoir des signatures de grands maîtres verriers, de reconnaissance nationale ou internationale dans la même église. Donc ça fait partie des trésors . C’est un véritable musée du XIXᵉ, du vitrail français. C’est assez rare, il est de Champigneulle, c’est l’un des grands maîtres les plus reconnus qui soient.
Dominique Estragnat, présidente de l’association culturelle Saint-Nicolas

Une architecture atypique

Saint-Nicolas, église des mariniers, est aussi celle des trésors cachés. Son architecture, par exemple, entre roman et néogothique, une immensité et des couleurs en résonance avec la foi. « Quand on entre dans cette église extrêmement grande, ça m’a beaucoup surpris de me dire Wow, une église comme ça à Givors ! Mais quel trésor ! Les grandes fêtes de l’année se passent dans cette église où l’on fait les grandes célébrations de l’année. Et quand vous discutez avec les habitants, ils vous disent, mais cette église, sur l’aime.
Père Damien Guillot, curé de Saint-Nicolas

Jeu de lumière à travers les vitraux de Saint-Nicolas © France Télévisions

L’église abrite un des Mays de Notre-Dame de Paris

Un des quatre tableaux a été restauré, mais pas le plus précieux aux yeux de l’association. L’Adoration des Mages de Vivien, peint pour Notre-Dame de Paris.« On attend la restauration de celui-là parce que c’est un des Mays de Notre-Dame de Paris. On en a beaucoup parlé en ce moment des mays de Notre-Dame qui ont été restaurées et celui-ci en faisait partie. Il a été vendu pendant le temps de la révolution aux enchères »explique Dominique Estragnat.

REPORTAGE EGLISE DE GIVORS CLASSE MONUMENT HISTORIQUE

Des subventions grâce au classement

Mais il reste tant à faire. Restaurer l’orgue, un Merklin du XIXᵉ, terminer les vitraux, consolider son architecture. Ce qui relève du petit miracle il y a 20 ans est désormais possible grâce au classement au patrimoine. « Le chiffrage de l’ensemble de la restauration, architecture comprise, c’est à peu près autour de 2 millions d’euros. Ça veut dire que l’État va donner une subvention de la moitié. Pour nous, c’est essentiel , évidemment. Ça veut dire qu’on a trouvé la moitié des fonds. », affirme Dominique Estragnat.

Il ne manque désormais que la signature du ministre de la Culture et l’intérêt de quelques mécènes pour que ce monument de l’art sacré, où est encore inscrit la devise républicaine, redevienne la maison de tous les habitants de Givors.

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