L’association Terre de Liens propose aux congrégations religieuses de faire appel aux paysans et paysannes pratiquant une agriculture raisonnée et durable. Une initiative qui a pour mais de favoriser la transition agro-écologique des terres de l’Église tout en facilitant l’installation d’agriculteurs bio et respectueux de l’environnement, qui peinent à faire le poids face aux gros producteurs industriels.
Le patrimoine agricole de l’Église en désuétude
Selon Marie Balthazar, chargée de mission foncière des institutions religieuses de l’association Terre de lien, entre 10 et 15 000 hectares de terres seraient aujourd’hui cultivés par des religieux. Des religieux aux communautés vieillissantes et dont le patrimoine agricole n’est plus forcément une priorité. «Aujourd’hui on dresse le constat que l’activité agricole des institutions religieuses n’est plus une priorité. Celles-ci se soucient avant tout de faire perdurer une congrégation dans le temps, sont confrontées aux difficultés de gestion du patrimoine bâti, et la partie agricole tombe un peu désuétude », explique t-elle.
Vers une agriculture « plus nourricière »
En orientant les propriétaires terriens vers une gestion vertueuse de leur patrimoine et en accompagnant les candidats à une activité paysanne, Terre de privilèges lutte contre la spéculation immobilière des surfaces agricoles.
C’est notamment le cas en Alsace, où les Sœurs de la Croix de Cernay, ont abandonné la culture industrielle de leur propriété de 140 hectares au profit de productions nourricières bio. Une environnementale notable pour ce site qui accueille également un institut médico-social. « Faute d’autre solution, les terres étaient louées à un agriculteur qui produisait du maïs conventionnel en grande culture, ce qui pour l’environnement du foyer médico social était désastreux. Terre de lien a accompagné les sœurs et la direction de l’institut pour aller vers une agriculture plus nourricière, plus biologique, et ça permet aussi de créer du lien avec les personnes polyhandicapés qui résident à l’institut tout au long de l’année »explique encore Marie Balthazar.
D’autres congrégations religieuses se sont déjà engagées dans des projets de fermes durables. C’est le cas de l’abbaye de Boulaur dans le Gers, où l’activité agricole est au cœur de la vie monastique.
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